Dans les dunes, elle dort
Allongée sur le ventre
Ses longues jambes croisées
Le bras gauche recroquevillé sous sa poitrine
Les doigts entourant délicatement sa gorge
Son visage est tourné vers moi
Alain Henry
Dans les dunes, elle dort
Allongée sur le ventre
Ses longues jambes croisées
Le bras gauche recroquevillé sous sa poitrine
Les doigts entourant délicatement sa gorge
Son visage est tourné vers moi
Suzy
Dans son essuie1
Court transie
Comme un ouistiti
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Chaleur d’août
Fraîcheur éphémère
De l’oreiller
Ce soir
Je pars
Assez vu
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Allongé sur ce talus
Je pense à cet amour déçu
Abassourdissez,
bondissez,
caracollez,
danseurs émouvants,
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En cette rentrée 2016, la STIB (les transports publics bruxellois) fait des propositions alléchantes. Mais en 2 minutes, c’est peut-être un peu rapide pour une tâche aussi noble et ambitieuse ?
Ecrit (enfin, écrire, est-ce le bon terme pour ce type d’exercice ?) dans un moment de découragement, justement.
Un autre poème black out. Toujours des textes courts, évidemment, qui me font penser aux haikus et aussi à « Cent phrases pour éventail », de Claudel.
Je cherche un nom en français pour ce type de poème. Poème déterré, dévoilé, extirpé, sorti de l’ombre…