Allongé sur ce talus
Je pense à cet amour déçu
La nature m’apaise
Je l’observe
Peu à peu
Elle se laisse découvrir
Le vent
Les rides sur l’eau du canal,
Les ondulations de l’herbe, du colza
Le cri d’un oiseau
Les aiguilles d’un chardon sous ma main
En contre-jour, une nuée de mouchettes au vol aléatoire
Un papillon, entre trèfle et bouton d’or
Un rosier
Des épines
Pas de fleur
13 septembre 2016
(Sur la base d’un texte écrit le long du canal Bruxelles-Charleroi, à Lot, août 2016)