ouvrant les volets
soleil levant
non ! Un lampadaire
60 bougies
celles de l’an dernier
encore bonnes
marée basse
marcher dans les flaques
chaussettes mouillées
Alain Henry
ouvrant les volets
soleil levant
non ! Un lampadaire
60 bougies
celles de l’an dernier
encore bonnes
marée basse
marcher dans les flaques
chaussettes mouillées
La mer commence ici, peut-on lire à côté de quelques bouches d’égout. Je crois même qu’elle commence dans chaque maison, dans chaque évier.
D’ailleurs, une légende raconte que si la mer est salée, c’est d’avoir accumulé les larmes de tous les chagrins de l’humanité. Innombrables raisons de pleurer. Les occasions perdues, les blessures, les espoirs déçus. Le sel de la vie qu’on n’a pas goûté s’enfuit dans nos larmes, dans l’évier où l’on se rince le visage d’avoir trop pleuré, dans l’égout, le fleuve, l’océan. Qui n’en peut plus d’accumuler la tristesse des hommes.
Poursuivre la lecture de « Larmes »J’ai arrêté de boire du café
tenir au boulot
encore une tasse ?
mal au ventre
insomnies
Confidence, outrecuidance, émergence, expérience ou truculence ?
Je range un peu mes fichiers, et je tombe sur un vieux texte de 2008, que voici un peu remanié. Amusant…
Résonances
nos cœurs dansent
c’est intense
ni méfiance
ni défiance
mais… élégance
J’avance.
J’avance dans un couloir. Je ne sais plus depuis quand, mais j’avance. Les murs blancs et lisses, aucune aspérité, aucun repère. A l’infini. Le plafond, très haut. Pas de fenêtre. Je ne sais pas où je suis. Je ne sais pas où j’en suis. J’avance.
Poursuivre la lecture de « J’avance »Tous ces milliards
à acheter des bombes, des tanks, des fusils
à inventer des missiles, des avions, des robots
à couler encore plus de béton pour se protéger
en vain
pas de carie!
trois instruments dans ma bouche
j’en reste sans voix
Le klaxon du camion qui recule
suraigu
rythmique
lancinant
rage de dent
le sang qui pulse
36 places libres
il s’assied
à côté de moi
T’as le code ?
Le code de la carte, le code du wifi,
le code de l’alarme, du téléphone, de l’ordi ?
T’as le code de mon cœur ?
Écris-le sur ta peau
Apprends-le par cœur