ouvrant les volets
soleil levant
non ! Un lampadaire
60 bougies
celles de l’an dernier
encore bonnes
marée basse
marcher dans les flaques
chaussettes mouillées
Alain Henry
ouvrant les volets
soleil levant
non ! Un lampadaire
60 bougies
celles de l’an dernier
encore bonnes
marée basse
marcher dans les flaques
chaussettes mouillées
La mer commence ici, peut-on lire à côté de quelques bouches d’égout. Je crois même qu’elle commence dans chaque maison, dans chaque évier.
D’ailleurs, une légende raconte que si la mer est salée, c’est d’avoir accumulé les larmes de tous les chagrins de l’humanité. Innombrables raisons de pleurer. Les occasions perdues, les blessures, les espoirs déçus. Le sel de la vie qu’on n’a pas goûté s’enfuit dans nos larmes, dans l’évier où l’on se rince le visage d’avoir trop pleuré, dans l’égout, le fleuve, l’océan. Qui n’en peut plus d’accumuler la tristesse des hommes.
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