Dans ce grand lit
sans cesse
se tourner, se retourner
compter et recompter
les moutons, les respirations
depuis deux heures
penser à elle
lâcher prise
encore des moutons
puis elle, encore, toujours
elle
l’impérieuse nécessité
de sa présence
attendre
demain
plus tard
bizarre
la nécessaire solitude
la liberté
ont changé de saveur
Sur la base d’un premier jet du 13 février, que je relis et modifie à peine. Je crois qu’il me semblait incomplet il y a deux mois, mais aujourd’hui je me sens plus satisfait. Ecrire, écrire! Et laisser reposer. Il en sortira toujours quelque chose.