Une grande avenue
Très – trop – silencieuse
Trafic interrompu
Sur le macadam
Une chaussure
Seule
Entourée d’un cercle de peinture fluo
Comment se retrouve-t-elle si loin de l’accident ?
Ce court texte s’est imposé à moi quand j’ai vu la photo et l’article de Céline Delforge, dont je me suis largement inspiré, à propos d’un accident sur l’Avenue Louise, ce dimanche 16 octobre.
J’ai aussi essayé en alexandrins,
Une grande avenue, très – trop – silencieuse.
Trafic interrompu. Une chaussure, seule,
Entourée d’un cercle de peinture fluo.
Comment se retrouve-t-elle si loin de l’accident ?
Mieux que tentative précédente, mais la césure du deuxième vers est trop forte à mon goût.
Trafic interrompu, une chaussure seule.
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Mmoui… Merci pour la proposition, mais je ne sens pas le lien de sens entre trafic et chaussure. Il faudrait deux vers séparés en fait, suivant mon ressenti. Enfin je crois…
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je me demande si la forme « prosaïque » ne conviendrait pas. Quelque chose du genre :
« Une grande avenue, très – trop – silencieuse : trafic interrompu. Une chaussure, seule, entourée d’un cercle de peinture fluo. Comment se retrouve-t-elle si loin de l’accident ? »
Cela me parait plus simple ; et cette simplicité renforce l’image. Mais de me mêle-je ? !!
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Pourquoi pas ? Et en le lisant sous cette forme, j’ai envie d’en faire un haïku, ou plutôt un senryu. Par exemple:
Trafic interrompu
Chaussure seule sur la route
Si loin de l’accident ?
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